Elle qui nous a suivi, qui a pris pour chacun de nous le temps de lire-comprendre-corriger ce que nous lui avons envoyé. Un travail de titan ! Dire que je trouvais déjà difficile à mon niveau d’écrire UNE seule lettre ! Et je n’étais pas au bout de mes peines. Cette lettre écrite, à partir d’elle, nous avons dû réaliser une animation. Faire image par image. "Fichier-Enregistrer-sous-123" "Fichier-Enregistrer-sous-124" une à une...

Beaucoup de temps passé sur ce point par point, et encore plus pour comprendre l’assemblage de toutes les images sur des logiciels nouveaux pour moi, un domaine inconnu auparavent ! Le résultat est sympa surtout pour ce qui est de l’expérience personnelle dans le "touche-à-tout".

Pour lire la lettre, réduire la taille et cliquez en haut de la page :

http://idisk.mac.com/groussontroyes...

"Le sujet était au départ très flou, très abstrait. On devait écrire une lettre à un ami imaginaire ou que l’on ne connaissait pas, quelque chose comme ça. Alors on s’est mis à écrire un peu à l’aveuglette, tout en essayant de garder à l’esprit la consigne qui disait de "s’impliquer" dans la lettre. Impliquer nos pensées, nos sentiments... Enfin, tout ce qu’on a du mal à exprimer quoi. Puis on a eu une première réponse de l’écrivain, Corinne Lovera Vitali. Là, c’est devenu plus concret. On avait quelqu’un à qui s’adresser. Même si c’était une personne différente d’élève en élève, il y avait quand même quelqu’un. En tout, il y a eu trois "corrections", et un montage typographique. Pour ma part, j’ai l’impression d’avoir vraiment fait évoluer mon texte, ma pensée, et ma manière d’écrire au cours de ces trois "ping-pong". Je voyais des bribes de phrases s’en aller, au fur et à mesure, que je pensais indispensables. Finalement, à la fin d’un travail comme celui-là, on se rend compte qu’on peut dire des choses vraiment percutantes et fortes avec simplement quelques mots.

J’ai beaucoup apprécié de faire ce travail avec cette écrivain car je pense qu’elle nous a montré l’importance de chaque mot, et elle nous a apporté sa vision de "pro" sur notre travail encore "scolaire".

Perrine Jacomino, élève au Lycée Marie Curie d’Echirolles