Au final, c’est une silhouette noire cherchant à passer au travers des barreaux, ces « Borders », comme pour jouer sur le sens et la forme. Noir, rouge et fond blanc pour faire simple, un peu minimal...que le sens soit direct. Emprisonnée derrière les mots, elle commence à baisser les bras.

Et finalement, ma silhouette, même emprisonnée se promène en Europe au milieu de 8 autres carrés français. Comme quoi, les sorties entre sœurs, c’est pas juste pour papoter….

Léa Gaget, élève de Terminale STI arts appliqués, Lycée Marie Curie d’Echirolles

"Borders m’a inspiré la différence. Il m’a inspiré le contraste aussi. C’est la raison pour laquelle j’ai réalisé cette image. Elle communique cette notion de contraste entre le noir et le bleu. De plus, l’ascension du mot "borders" en escalier sépare en deux parties égales le carré. Pour moi, la frontière c’est aussi synonyme de partage entre deux choses que ce soit entre deux personnes, deux pays... Mais aujourd’hui, je pense que le partage est inégal. J’ai voulu le montrer, à travers mon image, par l’escalier que forme le mot "borders". En effet, il ressemble à des dentelures qui séparent toujours inégalement, à chaque niveau, les différentes lettres du mot, le noir et le bleu. Cela symbolise, qu’à n’importe quel échelon social (représenté par les marches / lettres), il existera toujours des disparités entre deux pays ou personnes. C’est le contraste qui existe entre les taudis et les quartiers "bourgeois" des pays en développement. Je pense aux villes du Brésil et de Russie."

Erika Gineys, élève de Terminale STI arts appliqués, Lycée Marie Curie d’Echirolles